Je ne savais pas à quoi m’attendre de cette fête des lumières. Je m’attendais à une simple fête foraine sans véritable attraction. Le tout ouvrait à 19h, c’était une chance que je n’étais pas de service cette nuit où je n’aurais pas pu voir de mes propres yeux. Je voulais sortir, je voulais aller m’amuser et le pire là-dedans, c’est que j’ai presque supplié ma colocataire afin qu’elle accepte de venir avec moi. Au bout d’un certain moment, elle finissait par accepter. J’enfilais un vieux pantalon déchiré et une chemise large accompagné de mes éternelles docs noires. Je laissais la salle de bain à Tara afin qu’elle puisse se préparer. Lorsqu’elle sortait, je la regardais de la tête au pied « ça va, t’es pas trop moche ». Je me mordais la lèvre, plutôt fier de ma blague, j’étais toujours fier de mes blagues. C’est comme un véritable môme que je l’entrainais sur le chemin afin d’aller voir à quoi tout cela ressemblait. Nous payons nos tickets et là, je reste estomaqué. Ils étaient capables de faire ce genre de truc dans ce patelin. Il y avait toutes les montagnes russes qu’on désirait. C’est alors que l’un d’eux attirait mon attention. Ils appelaient ça l’Oxygen, on entendait des cris. Le manège montait si haut en faisant des tours que j’étais obligé de me démantibuler pour les regarder tout en haut. « On fais celui-là ! » lançais-je à Tara. Je manquais sérieusement de sensation forte, il fallait que je me calme. « Montre-moi que t’es pas une chochotte ».

" Non, je déteste ce genre de conneries pas question ! " Enfaîte c'est ce que je commençais à dire.. parce qu'honnêtement je déteste les montagnes russes, je ne les déteste pas.. mais généralement je suis malade.. je vomis.. je flippe.. bon vous avez bien compris qu'il n'est pas question que je le montre à Emrys. Il est clair que là.. si je vomis il saura me le rappeler toute ma pauvre existence, je suis déjà obligée de partager un appartement avec lui.. s'il ajoute des anecdotes horribles.. non merci, je préfère me pendre avec les lacets de ses docs. Mais il a tellement insisté.. j'ai soupiré et je suis allée me changer pour quitter mon survêtement moche. J'ai pris une petite douche.. bref je me suis bien habillée. J'ai enfilé un jean, des bottines avec un peu de talon, je déteste faire petite à coté de Emrys.. une grand pull trop large parce que je suis plutôt maigrichonne, le coeur caché sous celui ci niché à mon cou. Je ne sèche pas mes cheveux humides, je fais plutôt un gros chignon mal fait. " Je t'emmerde clodo " Je souris ironiquement .. il l'a cherché. Lorsqu'on est sur place après avoir payer les tickets.. Je ne reconnais presque plus mon coloc.. Je hausse un sourcil lorsqu'il veut faire surement le pire de toute la fête foraine. " Tu as vu Nerissa en string ou bien ? Jamais de la vie. C'est même pas en rêve. " Je sens pourquoi qu'il ne lâchera pas l'affaire.

Je voulais vraiment aller voir cette fête, j’en avais vraiment envie. Je travaillais presque toutes les nuits, servant des verres tandis que tout le monde s’amusait, sauf moi, car je ne pouvais pas aller me défouler sur la piste. Alors je voulais m’amuser, faire la fête, danser, hurler, faire les attractions les plus folles. Cependant, je n’avais personne avec qui y aller à part ma colocataire. Je l’ai presque suppliée de venir avec moi et elle acceptait enfin. Je savais qu’elle changerait vite d’avis lorsqu’elle verrait à quoi ça ressemblait. J’étais comme un gosse, prêt à sortir, prêt à m’amuser, mais lorsqu’elle sortait de la salle de bain, je ne pouvais pas m’empêcher de la charrier sur son apparence, c’était malgré moi. Elle n’était pas moche, mais j’adorais l’énerver. Ouh, je crois qu’elle n’a pas vraiment apprécié vu sa remarque et son sourire. Je regardais mon accoutrement « Quoi ? Clodo ? Si c’est ça, James Bond s’habille chez Sears ». Nous nous mettions en route et alors, la vue de toutes ces attractions faisaient naître un immense sourire sur mes lèvres, je me sentais comme un môme et alors, je la vis, c’était sûrement la plus grosse attraction de la fête. Elle ne voulait pas, mais je pouffais à sa petite remarque « Vulgaire ». Je levais les yeux vers l’Oxygen « Aller Tara s’il te plaît ! Tu fais ça et je te promets, plus de vacherie, de remarques méchantes ni rien pendant un mois ! Et je fais la vaisselle. C’est un bon deal tu ne peux pas résister ». Je me baissais pour planter mes yeux dans les siens « Aller ! Fais pas ta poule mouillée, c’est ça ou tu vas regretter toute ta vie de m’avoir dit non ».

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« Expliquez-moi encore une fois pourquoi on se trouve dans les toilettes de l'université à se préparer pour la fête de la lumière alors que l'on pourrait être chez moi ? » « Lili... » « Non parce que si vous teniez vraiment à vous changer dans des toilettes, je suis presque sûre que les miennes sont trois fois plus grandes que ces cages à lapins. » Elle avait jeté un coup d'oeil au miroir gigantesque où se reflétait la pièce et l'on entendit un claquement de langue. « Et plus confortables. » Ses amies présentes levèrent les yeux au ciel de concert, ce qui aurait pu faire rire Lillian si elle n'était pas occupée à bouder tout en s'appliquant du gloss sur les lèvres. « On te l'a déjà expliqué, c'est pour éviter d'avoir tes parents sur le dos toute la soirée ! Nous serions allées chez toi, ta mère aurait voulu nous aider à choisir nos tenues puis ils auraient tenu tous les deux à nous accompagner à la fête. Et je te rappelle que l'on a une "mission" ce soir et que si on doit se traîner tes parents, elle n’aboutira jamais et nous finirons toutes célibataires à jamais. » Le ton était dramatique, exagéré et il s'en suivit une flopée de rire, un peu gêné pour la blonde. Personne n'était au courant de sa relation avec Christopher Lair, pas même ses plus proches amies. « Vous vous rendez compte qu'ils seront eux-aussi là-bas et que l'on risque de les croiser? » « Lili ! Arrête donc de râler et finis de te préparer. Il est dix-neuf heures, on est déjà assez en retard. D'ailleurs, l'une de vous à regarder les horaires de bus ? »

Le léger vent qui soufflait fit frissonner Lillian qui tira sur les pans de son gilet pour se couvrir. Son regard chercha à s'accrocher à une silhouette connue, en vain. Elle soupira et croisa les bras sur sa poitrine, bien sûr que les filles avaient déjà filées à chaque coin des docks puisqu'elles n'avaient pas réussis à tomber d'accord sur la première attraction ou le premier stand à visiter. Typique de leur petit groupe. La blonde se remémora leur conversation ayant eu lieu un peu plus tôt dans la soirée et un demi-sourire fleurit sur son visage alors qu'elle se décidait finalement à avancer avec les premiers arrivants pour faire le tour de la fête. Elle croisa d'ailleurs ce qu'elle pensa être un couple en grande conversation. Elle ne capta pas grand chose de ce qui ce disait, elle n'entendit que très nettement le « Aller Tara s’il te plaît ! Tu fais ça et je te promets, plus de vacherie, de remarques méchantes ni rien pendant un mois ! Et je fais la vaisselle. C’est un bon deal tu ne peux pas résister ». C'était amusant à voir et elle pouffa dans sa main en passant, s'approchant d'un vendeur de barbe à papa. C'était décidé, elle allait commencer la soirée avec des sucreries, et puis elle finirait très certainement par tomber sur l'une de ses amies par la suite. Lillian passa commande avec un grand sourire pour le vendeur. La soirée ne faisait que de commencer.

« Aller, Cleo. Grouille. » Depuis qu'elles s'étaient décidées à sortir, les deux jeunes colocataires avaient du essayer au moins quinze tenues et arranger leurs cheveux une bonne dizaine de fois. Mais là, c'était Lysea qui attendait et elle en avait marre. « Mais dépêche toiiiiii, j'en ai marre d'attendre. » Trépignant d'impatience, Lysea n'en pouvait plus. Elle sautillait partout dans l'appartement quand enfin, Cleo fut prête. Les deux jeunes femmes prirent le bus pour aller jusqu'à la fête et arrivèrent sur les coups de vingt heures. La nuit était complètement tombée et des étoiles commençaient à montrer le bout de leur nez. Lysea était en admiration devant tout ce que la fête proposait comme activité. D'un coup, elle avait envie de tout faire. Et tout en même temps. « Mais oh la la, la la ! Y'a tellement de choses que je ne sais même plus où donner de la tête ! » Lysea regarda Cleo avec des yeux qui brillent, comme une gamine de cinq ans. « Par quoi on commence ? » Trépigner serait un bien faible mot pour qualifier la motivation de la jolie blonde. Elle sautillait, courait d'un endroit à un autre, hurlait dès qu'elle découvrait quelque chose de nouveau. Excitée comme une puce, elle ne pouvait pas être plus heureuse.

« Heureusement qu'un parfait étranger approuve ma possible relation avec une femme, j'ai eu peur l'espace d'un instant que l'opinion publique ne soit contre moi. » Elle avait d'abord été surprise quand elle avait réalisé qu'il s'adressait à elle, surtout qu'il déblatérait sur son envie de mourir noyer dans une fontaine à chocolat géante. Sa première pensée avait été Encore un touriste étranger frappadingue, génial. Car oui, malgré son anglais parfait, elle devinait un léger accent, pareil à celui de l'un de ses professeurs venu d'Europe. La blonde piochait des bouloches de sucre, l'écoutant néanmoins parler. « Je vous retourne la question, votre petite amie n'est pas dans le coin à attendre de vous que vous gagnez une peluche pour lui offrir ? Ou votre petit ami, je suis tolérante. » Le ton se voulait narquois, à l'image du sourire ourlant ses lèvres. « A moins que vous ne soyez l'un de ces pervers qui attirent les enfants avec des sucreries. Je vous préviens, je ne suis pas seule ici et j'ai déjà ma barbe à papa, ce n'est même pas la peine d'essayer avec moi. » En réalité, elle ne le soupçonnait pas d'être un pervers à bonbons, il avait plus la tête de celui qui pouvait se faire avoir par ce stratagème plutôt que d'en être l'auteur avec ses lèvres pleines de chocolat et l'air de faire face à la huitième merveille du monde alors qu'il croquait dans sa pomme. « Mes amies sont un peu partout, chacune d'elles voulant faire quelque chose de différent, voilà pourquoi je me retrouve seule avec cette excellente chose entre les mains. C'est un réel délice ! » Elle avait prononcé la dernière partie en faisant face au vendeur, débarrassant ses doigts du sucre qui y restait coller.

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RDV ce soir après le travail à la fête foraine.

Alyona fronce les sourcils, retenant un bâillement. Elle range son téléphone portable dans son sac à main, et finit de se changer de les vestiaires du personnel de l'hôpital. Elle regarde sa montre au moment de quitter les locaux. Elle hausse les épaules en se disant qu'il n'est pas très tard, et que surement les autres ne seront pas encore là. Elle déambule dans les rues, l'hôpital n'étant pas si loin de la fête des lumières. Et puis, elle aime bien se promener, Aly, ça lui fait du bien, ça lui détend l'esprit. Rien de mieux après une journée de travail. Lorsqu'elle atteint la fête foraine, elle ne peut s'empêcher de sourire devant les illuminations de la nuit. La fête foraine, de nuit, c'est magique. Elle se promène dans les allées, regardant autour d'elle. Pas de traces de autres. Peut-être qu'ils ne sont pas encore arrivés, ou peut-être qu'ils sont dans des attractions. Alyona envoie un SMS groupé, pour demander où ils sont, au cas où. En attendant une réponse, elle continue à marcher dans les allées. Jusqu'à ce qu'elle percute une autre personne, et que le verre contenant de la glace pillée se reverse sur eux. « Oh mince ! Pardon, j'suis désolée ! » qu'elle s'empresse de dire, les joues écarlates.

Cleo avait toujours peur de ne pas avoir l'air d'une fille d'ici, c'est pourquoi elle hésitait toujours quand il s'agissait de ses fringues ou de la manière de se coiffer... Lysea l'attendait depuis trop longtemps maintenant mais Cleo ne pouvait s'empêcher de passer et repasser devant le miroir pour être sûre d'elle. Enfin, quand elle décida qu'il était temps de mettre les voiles, elle attrapa son sac et apparue dans le salon pour rejoindre sa copine déjà à la porte depuis un bon quart d'heure. Arrivée là-bas, Cleo fut aussi émerveillée que son amie. Les yeux écarquillée, elle ne savait même plus quoi regarder, elle avait envie de tout voir en même temps et tournait la tête dans tout les sens pour ne pas louper une seule chose ! C'était d'ailleurs la première fois qu'elle se retrouvait dans ce genre d'endroit et pour une petite fille de paysan, tout ça avait un petit quelque chose de magique. " Par quoi on commence ? " Cleo en avait presque oublié la présence de son amie, elle la regarda, un grand sourire aux lèvres, attrapa sa main et entreprit de se diriger vers le premier truc qui venait, elle avait envie de tout faire, de tout manger, heureusement, elle était ici avec Lysea, elle allait partager tout ces souvenirs avec la meilleure. Elle voyait la grande roue de là, attirée par sa grandeur, elle regarda Lysea et s'écria : " Viens, on va essayer ça, on pourra sans doute voir toute la ville d'en haut ! "

J'ai l'impression d'avoir un gamin en face de moi. Bon déjà que je n'étais très chaude pour y aller à cette fête foraine mais voilà que monsieur veut en plus me faire monter dans le pire des manèges. Non mais c'est une grosse, grosse blague. Je ne monte pas dans ce genre d'engin, je regarde ce genre de films.. "destination finale" ou tout le monde meurt dans ce genre de conneries.. en plus ça me rend malade lorsque c'est violent comme ça, je vais lui vomir dessus et je ne veux pas me taper le pire honte du monde. C'est un droit d'avoir peur.. des montagnes russes et compagnie. Je ne veux pas aller dedans point barre. En tout cas lui semble déterminer à me faire monter. Je crois même que par agacement je vais céder, il pourrait se venger.. en faisant je ne sais quoi..Il semble vouloir négocier. Je lève les yeux au ciel. " C'est tentant mais tu ne tiendras pas, je veux que tu me fasses un massage TOUS les soirs en plus d'être gentil, lions l'utile à l'agréable, j'ai mal au dos après le boulot ! " Je souris malicieusement, c'est un peu lui qui m'a apprit à manipuler comme ça, je ne le faisais pas des masses avant de vivre avec lui. En tout cas je n'ai pas encore dit oui.. Mais je sais qu'il acceptera. Mais je vois alors pas trop loin l'infirmière qui est persuadée que je me fais battre par mon copain.. je n'ai pas tellement envie qu'elle.. s'impose et parle à Emrys.. qui est loin d'être mon copain.. je crois que ce ne serait pas..bref faut esquiver. " Bon aller, je te préviens.. tu commentes rien de ce qui se passe dedans tu as promis plus de vacheries. Je te tuerais sinon. " On avance vers l'engin. Après un petit moment on y monte. On nous attache.. Je stresse comme pas permis. " Je te jure.. là.. j'ai plus que la trouille.. je vais faire un malaise, je veux sortir.. je te déteste sale feu follet " En rapport avec son pouvoir du feu.. un feu follet.. c'est un petit truc minable dans Rebelle le dessin animé.. bref bref bref.

J’adorais ce genre de sensation, ça me donnait l’impression d’être vivant et surtout, dès l’instant qu’on montait dans ce genre de manège, on pouvait se permettre d’hurler un bon coup et ainsi, les problèmes s’envolaient, toute cette tension qui nous prenait pendant des semaines s’échappait en un hurlement. J’adorais cette sensation et si Tara refusait de le faire, je la laisserais ici pour y aller, tant pi pour elle. Car Tara ne semblait pas chaude pour faire ce genre de manège, je ne comprenais pas, c’était ce qu’il y avait de mieux dans les fêtes foraines et je n’avais aucune envie de partager une barbe à papa pour qu’on nous prenne pour un couple. J’essayais de négocier, lui promettant d’arrêter les remarques ou quoi que ce soit, je voulais même faire la vaisselle si elle venait avec moi ! Elle n’avait pas tort, je n’étais pas certain de tenir. Elle me demandait de lui faire un massage tous les soirs en plus d’être gentil. Je fronçais les sourcils « Comment tu profites, je savais que tu voulais que je te touche, mais tous les soirs… » La ferme, t’as dit que t’étais gentil. Je réfléchissais un instant et enfin, poussais un long soupire « D’accord ». Elle acceptait enfin de venir avec moi « C’est bon, c’est bon, aller viens ». Je l’attirais dans la file, on nous installait, mes jambes s’agitaient toutes seule dans le vide à cause de l’excitation. On s’occupait de nous attacher, je me tournais vers elle « Hé… » j’attrapais sa main juste à côté de la mienne « Woh Tara, respire, souffle un grand coup, tu seras fière en sortant d’ici. Je te jure qu’il ne va rien t’arriver, tu vas flipper, tu vas hurler et en sortant, tu vas te dire que c’est génial » Je serrais sa main « Je ne lâche pas ta main okay ? Au pire, ferme les yeux ». Je ne la lâchais pas, de toute façon, on était déjà tous installé, on ne pouvait plus faire marche arrière. Mon cœur s’emballait par l’excitation et la peur mélangée. On vérifiait nos sangles et alors, les grilles descendaient, la musique était assourdissante et le manège commençait à balancer de plus en plus haut et alors, tour entier, on se retrouvait la tête en bas, les lumières de la fête semblaient si petites d’ici. Je hurlais et riais, ne lâchant pas la main de Tara.

En retard, Will était toujours en retard. Elle se forçait même à croire désormais que le monde était en avance et qu'elle était donc à l'heure. Un comble, mais pas le choix. La jeune femme termina de vérifier sa caisse avant d'attraper ses clés et de sortir. Elle eut à peine le temps de passer à l'appartement pour se changer car qu'on se le dise, la tenue de caissière du Grocery Shop, ce n'est guère glamour afin de opter pour un jean, des talons et un pull, qu'elle avait déjà raté le début de la fête foraine. Will voulait s'y rendre pourtant, elle aimait les manèges à sensation et voulait en profiter pour se vider l'esprit. Elle espérait d'ailleurs peut-être y faire une rencontre inopinée et repartir dans les bras d'un bel étalon ou d'une femme. Depuis sa rupture avec Matthew, Wilhelmina s'était découverte une attirance pour les femmes. « Aller ma vieille, on va s'amuser ce soir ! » souffla-t-elle en descendant dans le métro pour se rendre sur les docks. Une fois le voyage terminé, la fête foraine était déjà noire de monde. Will se fit un passage entre la foule jusqu'à un stand vendant différents mets incroyablement bons, mais mauvais pour les hanches. « Une gaufre au sucre! » demanda-t-elle pour bien commencer la soirée. Elle en profita pour envoyer un message à Hay Lin et Cornélia. Elles avaient prévu de se retrouver, mais aucune réponse pour l'instant. Wilhelmina continua sa route et aperçue au loin, les montagnes russes et la grande roue, mais avant ça, elle vit la chose qu'elle devait avoir. Une immense peluche grenouille qu'on pouvait gagner au stand de tir. Will garda la bouche ouverte en admirant tout ça. Oh oui, elle voulait sa grenouille ! Elle aperçue alors par chance, la carrure du colosse de Marius, un gardien français en compagnie de... De quelqu'un qu'elle ne vit que de dos. Will s'empressa de lui faire un grand signe de la main. « MARIUS ! MARIUS !! C'est moi, enfin, on s'en fiche. Je t'en pris, gagne pour la peluche ! Elle sera parfaite dans les toilettes de mon appartement. » c'était certainement faux, mais la rousse à la chevelure flamboyante voulait cette peluche et maintenant !

La fête de la lumière. Une institution à Heatherfield connue de tous les habitants comme le loup blanc. Pour Cornélia, cette fête représentait l'écho des rires emplissant ses souvenirs de gamine. Elle se voyait, enfant trop rêveuse, trop naïve. De grands yeux bleus observant avec envie les attractions enchanteresses qui lui semblaient alors si hautes qu'elles auraient pu toucher le ciel. Petite fille aux yeux écarquillés. Petite fille pour qui tout était enchanté. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Cornélia alors qu'elle pénétra dans la fête foraine, appréciant l'odeur capiteuse et sucrée des friandises dont les effluves entremêlés la ramenait directement à ses souvenirs profondément ancrés. Tant de choses avaient changées. Elle avait tant vécu. Tant aimé. Tant perdu. Ce n'était plus la gamine aux deux tresses blondes qui traversait d'un pas pressé les allées de la fête, mais une jeune femme qui avait verrouillé ses rêves, enfoui ses utopies pour vivre les pieds ancrés en terre. La jolie blonde s'arrêta un instant au stand de glaces, un léger sourire étirant presque malgré elle ses lèvres rosées. « Une glace chocolat speculoos, s'il vous plait ! » demanda-elle, savourant par avance les goûts sucrés qu'elle appréciait tout particulièrement. Autour d'elle, retentissant l'écho des rires et des discussions animées des badauds. Soudain la jeune femme aperçu au loin la longue chevelure flamboyante de son amie, Will. « Will ! » La jeune femme s'approcha de son amie, un grand sourire aux lèvres. « Comment-tu vas ? » Son regard se posa sur l'immense peluche en forme de grenouille que sembler désirer la jolie rousse. Décidément, son amie ne changerait jamais !

Je suis plus ou moins fière. Parce qu'il accepte mon marché, les massages en plus. J'ai hâte de voir ce qu'il va me donner le soir. J'espère qu'il fait ça bien. En tout cas je me sens pas d'y aller mais c'est un peu précipitamment que j'accepte. Je viens de voir cette infirmière que je croise un peu trop souvent avec des missions de l'oracle.. elle est persuadée que je suis une femme battue.. Elle a commencé à m'en parler.. elle pense qu'Emrys ( qui m'emmène généralement à l'hosto ) est l'auteur des coups alors je ne peux pas me permettre qu'elle le provoque.. bref non non non ! Mais je ne sais pas si c'était une excellente idée.. Je me retrouve dans un fauteuil avec un type qui m'attache. Bon sang.. c'est tout bonnement n'importe quoi.. c'est ce moment là que je choisis pour paniquer.. je veux descendre.. Je sens alors Emrys qui me tient la main.. Je la serre instinctivement. Si je vomis après c'est carrément la honte. Je le déteste de me faire un truc comme ça. C'est horrible. Il me conseille de fermer les yeux. Ok ! " Je te déteste quand même " Le machin démarre et j'hurle immédiatement. Je l'entend crier aussi mais aussi rire, comment on peut rire dans de telle circonstance. " JE VEUX DESCENDRE ! " Le manège fait tout pleins de tours. Je crois que j'écrase les doigts d'Emrys. J'ai envie de pleurer.. Je le déteste.. Ok je n'ai pas la nausée, on est bien trop maintenu pour ça.. mais quand même. Lorsque le tout s'arrête tout tourne. Je le lâche immédiatement. Une fois que je peux descendre je me précipite hors du champ du manège. Je suis nerveuse.. Sacrée phobie. Je tremble de partout. Je reprend mon souffle.. Je tente de me calmer.. Je finis bêtement par m'accroupir tellement je tremble..

J’avais eu vent de la fête des lumières qui allait venir bien assez vite en ville. J’aimais bien ce genre de fêtes, des manèges, s’amuser entre amis. Je pense en plus que je retrouverais d’autres personnes que je connais, entre autre le cercle de gardiens. Emrys et Tara ont dit qu’ils y allaient donc je n’aurais plus qu’à les rejoindre, mais les connaissant ils vont encore s’envoyer des piques à longueur de temps. Il faudrait peut être qu’ils comprennent que .. M’enfin bref je ne m’attarderais pas là-dessus. Le reste de la « bande » sera sûrement là aussi ainsi que d’autres gardiens. Même si en ville il y a pas mal de monde, on se retrouve toujours car le monde est petit. Je ne pense pas me tromper. Une fois arrivée je pouvais voir au loin Emrys et à côté Tara. Comme quoi je ne me trompe jamais, je les voyais au loin entrain de se chamailler. « Salut vous deux ! ». Les manèges allaient sûrement être gentils et je pouvais sentir les chichis, cela me donnait bien envie. « Vous faites quoi du coup ? ». Je voyais au loin le trampoline géant j’avais une envie de faire ce truc, même si parfois je me mets à léviter. II faut quand même que je m’entraîne de temps en temps sinon cela ne serait pas marrant et je ne serais pas au top contre l’ennemi. Lewis mon gardien devait venir aussi mais il serait en retard il m’avait dit. Je me demande bien si plusieurs fois dans l’année les manèges s’invitent..

Hay Lin avait toujours adoré la fête des lumières. Aussi loin qu'elle se souvienne, cette fête n'était liée qu'à de bons souvenirs, des rires, des délires qui lui arrachaient un sourire à leur évocation. Elle se souvint, à 8 ans, s'échappant de la surveillance de ses parents pour tenter les montagnes russes, s'en sortir avec des étoiles plein les yeux alors que des adultes titubaient à la sortie de l'attraction. C'était sa grand-mère qui l'avait emmenée pour la première fois, et rien que pour ça, elle adorait cet évènement. Pourtant, les choses avaient changé. Heatherfield, cette ville qu'elle avait tant aimé, son foyer, son chez elle lui paraissait aujourd'hui bien sombre. Bien dangereux. Pourtant, cette ville restait Heatherfield. Sa Heatherfield, en témoignait ce sourire qui éclaira son visage quand elle aperçu la peluche verte dans les bras de Will. Les choses restaient les mêmes finalement. Elle se rua sur son amie, passant presque violemment son bras autour de l'épaule de Cornelia. « La réponse est non, ce truc là n'ira pas dans le salon ! » fit-elle, un large sourire aux lèvres, heureuse de retrouver ses amies. Comme avant, quand Heatherfield était un havre de paix. Quand elles étaient unies. « Salut Blondie ! Ça faisait longtemps ! » lança-t-elle à Cornelia, le bras toujours passé autour de son épaule. La présence de ses amies ôtant l'espace d'un instant l'inquiétude de ces derniers temps.

« Sors de ta tanière et viens nous rejoindre. » Adnan reposa son téléphone en souriant. Il était évident que son ami faisait allusion à la fête de la Lumière. Fête à laquelle Adnan avait déjà décidé de ne pas se rendre. La foule, le bruit, les sucreries et les manèges ne lui donnaient en rien l’envie de sortir de son nid douillet. Le nez sur une page blanche, Adnan tentait de rassembler ses idées pour commencer un nouvel écrit, mais son ami Dan ne semblait pas avoir envie de laisser tomber. « Ne pense même pas à rester dans tes bouquins. » Soupirant, Adnan décida qu’il allait quand même laisser une chance à la fête des lumières. Peut-être allait-il changer d’avis sur celle-ci après cette soirée. Adnan arriva donc à la fête qui semblait déjà bien animée et s’avança dans la foule une cigarette au bec, les yeux errants à la recherche d’une tête connue. C’est à ce moment qu’il l’aperçut, ses longs cheveux bruns dansant au gré du vent. Elle s’était arrêtée devant un stand de friandises et semblait à la fois émerveillée et confuse. Adnan l’observa quelques instants et décida de s’éloigner de cette demoiselle qui l’intriguait tant pour faire à nouveau demi-tour. La jolie brune n’avait toujours pas bougé. Il hésita un long moment avant de se rendre au stand qu’elle semblait tant admirer. « Une barbe à papa s’il vous plait. » Il n’avait plus acheté de barbe à papa depuis plusieurs années alors qu’il avait pourtant l’habitude d’adorer ça. Adnan s’approcha prudemment de la jeune femme et lui tendit ce qu’il venait tout juste d’acheter. « Essaye ça. »

Je déteste sérieusement les manèges à sensation. C'est dingue comment on peut aimer être brasser dans tous les sens. Je ne pardonnerais pas à Emrys de m'avoir emmener dans ce genre de truc. Je veux bien me gaver de pommes d'amour, de barbe à papa ou encore de churros.. mais là.. non c'est trop.. il aurait pu me gagner une peluche, comme ce type a fait pour une autre fille, je crois que c'est une gardienne de loin, elle a un énorme peluche.. sublime et moi j'ai quoi en sortant de l'attraction ? La nausée.. et une panique bleue. Je le hais. Quelle gamin pire que moi et moi je suis plus jeune que lui. Je soupire, je tente de me reprendre, cela passe relativement bien.. Je relève la tête et je vois Shannon. Vous savez dans ce genre de moment on entend un musique dire " Alléluia !! " Je la bénis parmi tous les dieux dans la mesure du possible puisque je ne suis pas croyante. J'ai presque envie de lui sauter au cou. " Cet abruti m'a forcé à venir et à monter dedans l'Oxygen, le machin qui tourne là.. un fou.. Il aurait pu gagner un peluche mais non.... " Je le pousse légèrement par l'épaule. Je souris à Shannon, je me souviens la première fois que je l'ai vu.. je me suis dit que j'étais être aussi cool qu'elle.. d'ailleurs il faudra que je songe à lui parler de mon idée de tatouage.. J'en veux aussi. " Sinon ça va ? On se mange des trucs genre super sucrée ? J'ai terriblement envie de manger tout ce qui me marchant là bas vend.. ça sent trooop bon ! " Je trépigne presque. " D'ailleurs Emrys, je rajoute que tu dois me payer un truc pour m'avoir emmener dans le pire endroit du monde ! " Je prend Shannon par le bras pour qu'on se dirige tous vers le stand.

En l'espace d'un instant, après avoir choisi de suivre l'homme à la pomme d'amour, elle vit apparaître non seulement Will mais également sa sœur, Hay Lin et... Irma. Elle nota d'ailleurs que cette dernière n'adressa pas un regard à Cornélia. Et qu'aucune des filles ne semblait noter la présence de la petite blonde avec sa barbe à papa pourtant juste derrière elles. Aaah, ça la ramenait une dizaine d'années en arrière, lorsqu'elle brûlait d'envie de faire partie du groupe d'amies de sa sœur mais qu'elle était toujours tenue à l'écart. « Il fait partie de votre groupe d'aliens, c'est ça ? J'aurais dû m'en douter. » Sa voix s'éleva, ne s'inquiétant pas de couper la parole à qui que ce soit mais elle ne déniait pas les regarder et restait concentrée à manger sa sucrerie, vexée d'avoir été oubliée. Pourtant, elle ne loupa pas les prouesses du seul homme du groupe et lui lança un regard suspicieux. C'était un sacré coup de chance, effectivement. « Définitivement un alien. » Elle se servait de sa barbe à papa pour désigner l'heureux gagnant de la peluche, puis braqua Cornélia avec. « Cornélia, tu ne peux pas avoir des amis normaux pour une fois ? Je m'inquiète pour toi tu sais, tu ne t’intégreras pas totalement si tu t'entêtes à rester avec ceux de ton espèce. Nous, humains, ne voulons qu'échanger avec vous ! » Et le ton narquois fit son grand retour avec la petite Lillian de 8 ans, toujours prête à ennuyer sa sœur. Elle considéra tout de même un moment l'option de quitter le groupe pour faire le tour, mais ce à quoi elle venait d'assister l'avait intrigué. Finalement, elle allait rester encore un peu, le temps qu'une de ses amies passe par là, ou même Christopher. D'ailleurs, était-il déjà arrivé ? Faisait-il le tour lui aussi, avec des amis ? Lili savait qu'il participait à la fête, toute la ville y participait tous les ans. Mais puisqu'ils avaient décidés de garder leur relation secrète, ils ne pouvaient pas s'y rendre ensemble. Ce qui, en y repensant, attrista une nouvelle fois la blonde et fit faner son sourire.

La fête des lumières. Elle en avait entendu vaguement parlé, mais le simple fait que l'on évoque la fête foraine avait suffi pour qu'elle réponde présente. La dernière fois qu'elle s'y était rendue, c'était en compagnie de Jace. Toutes ces lumières, les machines et ce que l'on pouvait y faire la fascinaient. En compagnie de quelques membres de la garde, ils gardaient un œil attentif sur leur reine. Loin d'eux l'envie de la traquer, ils assuraient simplement sa sécurité. Beaucoup de monde avait fait le déplacement et il fallait se tenir prêt à une éventuelle attaque. « Je vais faire un petit tour là-bas, ne m'attendez pas ! » Elle fit quelques pas avant d'arriver à hauteur du stand qui l'intéressait. On pouvait y trouver toutes sortes de choses, des friandises auxquelles elle n'avait même pas encore goûté. C'était probablement ce qu'elle préférait dans ce monde : leur délicieuse nourriture. Cependant perdue devant tant de choix, elle resta quelques secondes, voir même des minutes à regarder tour à tour ce qu'elle pouvait acheter.  Elle laissa d'ailleurs quelques personnes passer avant elle, sans vraiment leur accorder d'attention. Une voix vint finalement la sortir de ses pensées. Un homme lui tendit une barbe-à-papa, geste qu'au départ elle ne comprit pas vraiment, avant de relever la tête et de s'apercevoir qu'il s'agissait du conducteur de taxi qu'elle avait emprunté quelques jours plus tôt. Ce jour-là, elle avait eu bien du mal avec le fonctionnement de cette boîte métallique. Au moins, la prochaine fois elle saurait pour la ceinture. Elle affichait un léger sourire et attendit quelques secondes avant de prendre ce qu'il lui tendait. Elle n'avait pas l'habitude que l'on lui offre quelque chose, mis à part ses parents, surtout venant d'un homme. « Merci, j'avais justement du mal à me décider ! » Au moins, la grande question qu'elle se posait était maintenant résolue. D'une couleur différente, le goût était sans doute différent également. L'occasion de goûter à quelque chose de nouveau. « Je suis Sally. » ajouta-t-elle. Ils n'avaient pas eu le temps de se présenter après tout, et elle ne savait même pas son prénom.

C’était tellement bon, tellement vivifiant, la sensation forte à l’extrême. Comme promis, je ne lâchais pas la main de Tara – elle serait bien capable de faire une crise là-dessus aussi. Je hurlais, mais tout cela m’amusait, je ne pouvais pas m’empêcher de rire, poussant des jurons dès l’instant que je me retrouvais la tête en bas, c’était hilarant. J’entendais Tara hurler qu’elle me détestait, je n’avais pas la force de lever les yeux au ciel. Alors qu’on nous invitait à descendre, je tendais légèrement, ne sachant pas tellement où se trouvait mon centre de gravité, mais soudain, je vis Tara se poser au sol « Hé ! » Je me baissais, posant ma main dans son dos « Respire, inspire un grand coup ». Elle me détestait pour lui avoir fait faire ce manège, je ne comprends pas comment elle ne pouvait pas aimer, c’était drôle, il n’y avait rien de plus. Soudain, j’entendais une voix que je connaissais trop bien, je levais mes yeux vers Shannon, lui adressant un sourire, elle nous demandait ce que nous faisions, mais Tara s’empressait de me traiter d’abruti. Je levais les yeux au ciel « Je n’allais pas te gagner une peluche, trouve toi un copain pour ça » Je soupirais. L’équipe se retrouvait, je passais mes mains dans mes poches tandis que les filles avançaient bras dessus bras dessous « GENRE ! Je t’ai déjà promis un massage ». Je soupirais et adressait un regard de chien battu vers notre aîné « Sha', dis-lui qu’elle a tord, que ce manège est trop cool, elle ne l’a pas aimé parce que c’est qu’une chochotte et que j’ai toujours raison ». Nous nous approchions du stand « Merde, ça sent trop bon ». Je nous achetais des churros et frappait très doucement le front de Tara avec son sac de churros pour le lui tendre « Tiens, pour me faire pardonner » marmonnais-je. Et alors, je passais mon bras autour de Shannon « Et alors, qu’est-ce que la voix de la sagesse vient faire ici ? Avoue, on te manquait trop, t’as pas pu résister à l’envie de nous chercher » Je riais.

Les festivités à Heatherfield étaient toujours une occasion pour toi et ta famille te passer un bon moment autrefois. Et maintenant que tu étais de retour au bercail, c’était également une occasion pour toi de profiter de ce retour en ville. En passant une main dans ta longue chevelure noire, tu en profites pour observer l’ensemble de la vue d’un point de loin afin de te remémorer tous les souvenirs qui peuvent s’y apparenter. Un sourire nostalgique se dessine aux coins de tes lèvres, et tu prends les devants de la marche pour te mêler à la foule déjà présente pour la fête des lumières. Un point de rendez- vous que tu ne manquais jamais autrefois, et en dépit de ces cinq dernières années l’excitation enfantine demeurait toujours intacte comme au premier jour de ton arrivé dans cette ville. Plusieurs personnes semblent prendre plaisir à fêter ce jour, et les voir souriant et de bonne humeur te ramène toujours vers tes quatre amies qui avaient bien changées également. Cornélia serait sans doute présente puisqu’elle te l’avait annoncée lors de votre dernière conversation. La belle blonde était la seule que tu avais revue depuis ton retour en ville, tu avais eue des nouvelles de Will et Hay Lin mais guère d’Irma mais en vue de la situation, tu émettais des hésitations. Tu ignorais comme elle pouvait vivre son accident et la perte de son père. Alors que tu t’arrêtes à un stand de confiseries pour acheter quelques brins de guimauves au gout sucré et à la fraise, tu prends conscience qu’un cercle non loin de quelques mètres seulement ne t’est pas totalement inconnu. En effet, il met en avant le même groupe parmi lequel tu figurais quelques temps auparavant, alors que vous étiez encore de jeunes adolescentes. Après avoir récupérée ta monnaie que tu glisses assidument dans la poche de ta veste, tu te diriges vers tes camarades d’un pas quelque peu hésitant. Elles ont l’air souriant et semblent passer un bon moment, nostalgie du moment. « Bonsoir les filles ! ». Répliques-tu tel un cheveu sur la soupe mais avec le sourire.